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Crédits immobiliers : lequel choisir ?

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À l’heure de choisir la formule pour un emprunt immobilier, vous avez la possibilité d’opter pour un prêt à taux fixes, taux variables ou encore d’autres solutions. Il est important de choisir son crédit avec le plus grand soin. Des précautions sont donc à prendre dans le but de vérifier les coûts réels du crédit. Dans cet article, vous allez pouvoir choisir le type de crédit le plus avantageux pour vous.

Les précautions à prendre avant de choisir votre prêt immobilier

Comme évoqué, il est essentiel de connaître le coût réel du crédit. Pour ce faire, vous pouvez demander le taux effectif global tout en veillant à ne pas vous laisser séduire par les taux d’appel que les banques affichent en publicité. En effet, ces taux ne prennent pas en compte les frais annexes et les autres coûts de dossier. Par ailleurs, ils sont valables qu’une seule fois l’année pour les prêts à taux variables.

L’épargne-logement

Pour les acheteurs qui projettent d’utiliser les possibilités qu’offre cette épargne, c’est le premier réflexe. L’épargne-logement est une bonne solution quand il s’agit du livret d’épargne. En effet, les taux sont généralement très bas. En revanche, s’il s’agit des plans d’épargne, cela peut ne pas être une bonne idée dans la mesure où, le taux de prêt est conditionné par leur date d’ouverture.

Les prêts à taux fixe

En France, ce type de prêt est le plus pratiqué. La raison, ce type de prêt est d’une extrême simplicité sans compter que tout est fixé d’avance. Il s’agit du taux de la durée de remboursement et du montant des échéances. Le client s’y retrouve facilement du fait de la transparence dans ce type crédit immobilier. L’épargnant est parfaitement conscient de ce à quoi il souscrit. En outre, il a la possibilité de comparer les offres des différents établissements prêteurs à travers le taux effectif global qui regroupe l’ensemble des frais annexes.

Toutefois, malgré cette praticité, il faut souligner que les taux sont plus élevés que quand il s’agit de prêts à taux variables. Un prêt à taux fixe est comme qui dirait, un saut dans l’inconnu, car on peut être perdant lorsque les taux baissent. Par contre, quand les taux augmentent, on en tire grandement avantage.

Les prêts à taux variable

Le taux du prêt est susceptible de baisser et d’augmenter pendant la période où dure l’emprunt et suivant les taux sur le marché. En général, le taux est indexé sur l’Euribor sur lequel, les établissements financiers ajoutent une marge comprise en général entre 1 % et 3 %.

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Dans ce cadre, dans le cas de prêts à échéances, l’évolution du taux est répercutée sur la durée de remboursement. Suivant la révision du taux, la durée de remboursement s’allonge et se réduit. Le coût total du crédit peut changer. Cependant, dans les tous les cas, la mensualité doit en principe demeurer fixe. Cela permet donc à l’emprunteur d’avoir une meilleure visibilité sur le prêt.

Cependant, cette formule même si elle garantit une stabilité, a un coût légèrement plus cher comparé à celui des prêts à taux variables traditionnels.

Presque tous les établissements proposent des prêts à taux variables dits « capés ». Cela signifie que le prêt révisé est plafonné. En guise d’illustration, s’il s’agit d’un taux variable de 4 % « capé » par exemple à 2 points, il ne pourra pas aller au-delà de 6 %, et ce, même si l’indice de l’évolution est plus élevé. Par contre, il ne sera pas possible que le taux baisse en dessous de 2 %. Cela peut être une formule assez attrayante à condition que le taux plafond ne soit pas trop supérieur aux taux fixes qui sont en vigueur au moment de la souscription.

Par conséquent, le mieux c’est d’opter pour cette formule pour des emprunts sur une durée réduite, c’est-à-dire ne dépassant pas 5 ans. Dans ce cadre, il est conseillé de privilégier les contrats autorisant les remboursements anticipés sans aucune pénalité.

Les prêts « in fine »

Ce type de prêt est plutôt destiné aux investisseurs locatifs. Pour ce type de prêt, l’emprunteur ne doit payer que les intérêts. En effet, c’est à la fin de la durée de l’emprunt qu’il doit payer les intérêts. Ce qui veut dire que l’emprunteur « in fine » paie en général plus d’intérêt que l’emprunteur classique dans la mesure où il ne rembourse aucune partie du capital pendant la durée du crédit.

Cette formule connaît cependant des avantages, car le montant des échéances est réduit pendant la durée du prêt, mais il faut dire aussi qu'il est possible que le bien connaisse une valeur supérieure à la fin du prêt alors que l’emprunteur ne paie que le montant initial.